[M/M] On The Road Again - Canned Heat

Quoi de mieux qu'une bonne chanson pour chasser les soucis ? Cette semaine, nous vous proposons de découvrir Canned Heat et sa chanson On The Road Again (le titre se prête  plutôt bien au blog en plus, non ?)
Et comme nous aimons faire des liens, nous vous proposons une deuxième chanson de ce même groupe, Going Up The Country. Le lien ? Cette chanson a été reprise par Kitty Daisy & Lewis pour la bande-originale du film Welcome To The Rileys, dont l'actrice principale n'est autre que... Kristen Stewart, qui interprète Marylou dans On The Road! 
Bonne écoute ! 



On The Road Again



 
 

 Lyrics : 

Well I'm so tired of cryin' but I'm out on the road again - I'm on the road again.
Well I'm so tired of cryin' but I'm out on the road again - I'm on the road again.
I ain't got no woman just to call my special friend.

And I'm going to leave the city, got to go away.
I'm going to leave the city, got to go away.
All this fussing and fighting, man I sure can't stay.

You know the first time I travelled out in the rain and snow - in the rain and snow.
You know the first time I travelled out in the rain and snow - in the rain and snow.
I didn't have no fellow, not even no place to go.

And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
And my dear mother left me when I was quite young - when I was quite young.
She said "Lord have mercy on my wicked son."

--- Break ---

Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Take a hint from me mama please don't you cry no more - don't you cry no more.
Cause it's soon one morning down the road I'm gone.

But I ain't going down that long and lonesome road - all by myself.
But I ain't going down that long and lonesome road - all by myself.
I can't carry you baby, gonna carry somebody else. 
 
 
Going Up The Country 

 
by  Canned Heat 



 
by Kitty Daisy & Lewis (Welcome To The Rileys Soundtrack )


Lyrics :

I'm going up the country, baby, don't you wanna go
I'm going up the country, baby, don't you wanna go
I'm going to some place where I've never been before


I'm going, I'm going where the water tastes like wine
I'm going where the water tastes like wine
We can jump in the water, stay drunk all the time

I'm gonna leave this city, got to get away
I'm gonna leave this city, got to get away
All this fussing and fighting, man, you know I sure can't stay

Now, Baby, pack your leaving trunk, you know we got to leave today
Just exactly where we going I can not say
But we might even leave the U.S.A.
'Cause it's a brand new game, and I want to play


No use of you running or screaming and crying 
'Cause you got a home as long as I've got mine
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[L/L] Le Festin Nu ( The Naked Lunch) - William Burroughs

 
Auteur : William Burroughs

Titre original : The Naked Lunch 


RESUME : 
L'Interzone. Un territoire qui ne figure sur aucune carte, situé quelque part entre New York et Tanger, dédale infini de mes semblables aux méandres du cerveau d'un drogué. Un lieu fantomatique, où se réfugie William Lee après avoir accidentellement tué sa femme. Persuadé d'être un agent secret au centre d'une gigantesque machination, Lee commence à rédiger des rapports pour le compte d'une mystérieuse corporation internationale, communiquant avec elle par l'intermédiaire d'une machine à écrire fort loquace qui se transforme volontiers en cafard... Vertigineuse descente aux enfers de la drogue - de toutes les drogues -, le roman de William Burroughs est d'une veine à la fois terrifiante, macabre, et d'un comique presque insoutenable.




L'histoire du 'Festin Nu' : 
[...] En 1951, mu par le pouvoir désinhibant des substances qu’il consomme, Burroughs veut réitérer les célèbres exploits de Guillaume Tell et tue accidentellement sa femme d’une balle dans la tête. Inculpé pour homicide, il fuit en Amérique du Sud à la recherche d’une substance hallucinogène, le yage puis part pour Tanger, au Maroc. Burroughs s’enfonce dans l’enfer de la drogue. Pour tenter de vaincre l’emprise des stupéfiants, il enchaîne, avec peu de succès, les cures de désintoxication et se réfugie dans l’écriture. Le travail est laborieux, entrecoupé de crises de manque ou de délires psychotiques. Il est rejoint par ses amis de plume. Kerouac lui souffle le titre du manuscrit décousu qu’ils découvrent : ‘Le Festin nu’ et, aidé de Ginsberg, s’attelle à recopier les passages descriptibles du texte et à en ordonner les chapitres. Mais l’éditeur Maurice Girodias, d’Olympia Press à Paris, refuse le texte qu’il trouve trop “fouillis”. Venu s’installer au Beat Hotel à Paris, en meilleure santé, Burroughs remanie largement son manuscrit, revoit le chapitrage et la chronologie. Girodias accepte finalement de le publier en 1959.
Aux Etats-Unis, le texte est jugé obscène. Partant d’une description de la dépendance aux drogues pour investir le champ de réaction interne, Burroughs y décrit le voyage halluciné d’un homme à Interzone, territoire inconnu aux ramifications quasi-neuronales. Pour certains ‘Le Festin nu’ n’est que le délire exalté d’un drogué notoire, pour d’autres il est le voyage extraordinaire d’un artiste aux frontières de la raison... “Héroïne-opium-morphine-palfium : tout ça pour te délivrer du singe, le singe monstrueux du besoin qui te ronge la nuque et te grignote toute forme humaine... Mais le résultat est invariable... C’est le singe qui connaît l’algèbre...” Le livre est adapté au cinéma par David Cronenberg en 1991 sur un scénario co-écrit avec l’auteur. [...]
( extrait d'un article d'Evene.fr, qui rendait hommage à Burroughs en 2007, 10 ans après sa mort le 2 aout 1997. Lire l'article en entier...)



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